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Le blog de Vita/Orlando
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6 juillet 2010

Work in progress

J'ai quitté la rue de Seine par la passerelle des Arts. La chaleur s'étalait en brumes blanchâtres qui arrondissaient les angles et fondaient, dans un bleuté informe, les maisons et les rues à l'horizon. Le Louvre, en travaux, devait rudement suer sous sa bâche en plast ique, comme les touristes, d'ailleurs, dont les lunettes laissaient discrètement tomber de grosses gouttes de sueur, qui mouillaient leur plan de la Paris. 

Aux balustrades étaient accrochés des cadenas. Des dizaines de cadenas. Des vieux et épais, un peu rouillés, et des tout petits, brillants et colorés. Des solitaires et des paires, des serrés qui affichaient deux noms réunis par un coeur et des qui tenaient la distance tout en étant reliés par une cordelette. 

C'était joli. J'ai pensé au film de Lucia Puenzo, El nino Pez.

 

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Commentaires
P
Je veux dédier ce poème<br /> A toutes les femmes qu'on aime<br /> Pendant quelques instants secrets<br /> A celles qu'on connait à peine<br /> Qu'un destin différent entraîne<br /> Et qu'on ne retrouve jamais<br /> <br /> A celle qu'on voit apparaître<br /> Une seconde à sa fenêtre<br /> Et qui, preste, s'évanouit<br /> Mais dont la svelte silhouette<br /> Est si gracieuse et fluette<br /> Qu'on en demeure épanoui<br /> <br /> A la compagne de voyage<br /> Dont les yeux, charmant paysage<br /> Font paraître court le chemin<br /> Qu'on est seul, peut-être, à comprendre<br /> Et qu'on laisse pourtant descendre<br /> Sans avoir effleuré sa main<br /> <br /> A la fine et souple valseuse<br /> Qui vous sembla triste et nerveuse<br /> Par une nuit de carnaval<br /> Qui voulu rester inconnue<br /> Et qui n'est jamais revenue<br /> Tournoyer dans un autre bal<br /> <br /> A celles qui sont déjà prises<br /> Et qui, vivant des heures grises<br /> Près d'un être trop différent<br /> Vous ont, inutile folie,<br /> Laissé voir la mélancolie<br /> D'un avenir désespérant<br /> <br /> Chères images aperçues<br /> Espérances d'un jour déçues<br /> Vous serez dans l'oubli demain<br /> Pour peu que le bonheur survienne<br /> Il est rare qu'on se souvienne<br /> Des épisodes du chemin<br /> <br /> Mais si l'on a manqué sa vie<br /> On songe avec un peu d'envie<br /> A tous ces bonheurs entrevus<br /> Aux baisers qu'on n'osa pas prendre<br /> Aux cœurs qui doivent vous attendre<br /> Aux yeux qu'on n'a jamais revus<br /> <br /> Alors, aux soirs de lassitude<br /> Tout en peuplant sa solitude<br /> Des fantômes du souvenir<br /> On pleure les lèvres absentes<br /> De toutes ces belles passantes<br /> Que l'on n'a pas su retenir<br /> <br /> Paul Fort
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